Demande de résidence permanente au Japon : règles d'entrée, investissement, mariage, emploi
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Le pays du soleil levant occupe la première place dans la liste des pays où la résidence est la plus recherchée. Dans une certaine mesure, cela peut s'expliquer par la popularité de la culture pop locale : anime, manga, j-rock et jeux sur PC. Ces aspects attirent les jeunes rêveurs qui souhaitent soit être au cœur des événements et réaliser leur potentiel créatif, soit trouver une campagne pittoresque et y vivre sans souci ni stress. Le Japon est également populaire auprès des hommes d'affaires en raison de son haut niveau de développement technologique et économique. Pourtant, déménager au Japon n'est pas chose facile. Malgré la mondialisation totale, le pays reste isolé et n'accueille pas l'immigration.
Se déplacer au Japon
La principale chose que l'étranger doit savoir avant de décider de déménager est que le Japon est un pays hautement bureaucratique. Des dizaines de papiers, de certificats et d'autorisations seront nécessaires à chaque étape du processus. Tout commence par la demande de visa.
Le visa pour le Japon peut être un visa touristique (il permet de rester dans le pays pendant 90 jours) ou un visa de longue durée (il est généralement valable un an mais peut être prolongé). Le visa de longue durée peut être comparé au permis de séjour et comporte deux types : l'activité professionnelle et le statut. Le premier type limite le domaine de travail de l'étranger à celui mentionné dans les papiers. Le second type offre les mêmes droits que les citoyens et est donc difficilement accessible.
Un permis de séjour au Japon peut être obtenu par les moyens suivants :
- Visa d'étudiant.
Il exige une invitation de l'université, du collège ou de l'école de langues. Sa durée de validité commence à partir de 3 mois et peut être prolongée un nombre illimité de fois pendant que l'étranger suit une formation au Japon.
- Emploi.
Les permis de travail et les visas correspondants peuvent être obtenus par des spécialistes certifiés qui peuvent prouver leurs qualifications. Des professions différentes nécessitent des visas différents, car le document dépend du domaine d'activité. Pourtant, un contrat légal avec l'employeur n'est pas obligatoire pour la demande de visa : les étrangers sont autorisés à chercher un emploi dès leur entrée au Japon.
Remarque : les travailleurs peu qualifiés ne sont pas les bienvenus.
- Permis de séjour pour les professionnels hautement qualifiés.
Il s'agit d'un type de visa de travail mentionné ci-dessus. Mais il présente une particularité : la sélection des candidats est basée sur un système de notation. Pour être pris en considération, l'étranger doit obtenir au moins 70 points. L'estimation comprend la maîtrise de la langue, l'éducation et l'expérience professionnelle, le niveau de revenu et même le statut matrimonial.
Ce visa confère le statut de HSFP, c'est-à-dire de professionnel étranger hautement qualifié. Sa durée de validité minimale est de 5 ans. Ce document permet d'exercer n'importe quel type d'activité professionnelle et offre la possibilité de demander un permis de séjour permanent (KMA) à l'expiration du visa.
- Investissements et entrepreneuriat.
Un autre type de visa de travail japonais. Son titulaire doit remplir les conditions suivantes : investir au moins 50 000 dollars américains dans l'économie de l'État, lancer une entreprise qui travaille réellement, employer au moins deux locaux, être occupé dans l'entreprise créée et vivre au Japon. Avec ce type de visa, on peut demander le KMA au plus tôt après 10 ans.
- Mariage et regroupement familial.
Ce groupe comporte deux types : le premier s'applique à ceux qui s'installent chez un conjoint japonais (citoyen ou résident) ; le second est destiné aux conjoints d'étrangers qui sont officiellement employés au Japon grâce à un visa de travail ou un HSFP. Les parents de citoyens ou de résidents peuvent obtenir un permis de séjour sans limitation de leurs activités professionnelles et de leur type d'emploi si le mariage est valable pendant au moins 3 ans. Les parents d'immigrants étrangers peuvent vivre au Japon pendant 5 ans sans être autorisés à y travailler. Les parents de HSFP sont autorisés à travailler et n'ont aucune limite quant à leur activité professionnelle.
Ce qui est requis pour la résidence
Pour obtenir une carte souhaitée avec le signe de résident permanent sur une base générale, l'étranger doit vivre au Japon pendant 10 ans et répondre aux critères suivants :
- Décent. Le dossier de l'étranger comprend toutes les amendes et tous les avertissements, faits pendant son séjour au Japon, l'historique du paiement des impôts, et les recommandations du lieu de travail ou de l'établissement d'enseignement ;
- Indépendant financièrement. Le gouvernement considère le revenu officiel net d'impôts et de suppléments. Si le niveau de revenu est inférieur à 25 000$ USD par an, l'étranger est considéré comme financièrement dépendant et ne peut donc pas demander le KMA ;
- Loyal. Pendant toute la durée de sa résidence au Japon, l'étranger doit prouver sa fiabilité et sa conformité aux intérêts de la sécurité nationale. En général, les aspects importants sont le paiement ponctuel des impôts, l'absence de dettes et l'absence de maladies dangereuses ou de maladies mentales.
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